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Gravé dans le marbre ? La France inscrit l’IVG au sein de la Constitution

Le 4 mars 2024, Maître Amélie Beauchemin était invitée sur France 24, aux côtés de Charlotte Minvielle, Alice Ackermann et de Hélène de Lauzun afin de débattre de l’inscription de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse au sein de la Constitution.

Le 8 mars 2024, après plusieurs années de débats devant le Parlement, la Constitution a été modifiée afin d’y inscrire la liberté de recourir à l’IVG. Ce débat fut l’occasion pour Me Beauchemin de réfuter l’idée que cet amendement transformerait la Constitution en un catalogue de droits toujours changeants, et de rappeler la portée historique et symbolique de cet amendement, tout en exprimant ses réserves quant à son effectivité pratique.

De plus, elle a pu expliquer pourquoi, au regard des difficultés rencontrées par les femmes dans l’exercice de leur droit à recourir à l’IVG et des attaques répétées du Planning familial et d’autres associations, la formulation de l’amendement peut être, selon elle, considérée comme insuffisante, la Constitution garantissant une liberté et non un droit, auquel des gouvernements futurs pourraient porter atteinte.

Ainsi, pour Me Beauchemin, il est nécessaire de demeurer vigilant et de veiller à la sauvegarde de ces droits dans leur exercice.