La délégation du CPT n’a pas visité de prisons stricto sensu mais des locaux placés sous la responsabilité de la police aux frontières – centres de rétention administrative, zones d’attente, etc.
Le CPT a constaté que peu de progrès avaient été faits s’agissant des formations spécialisées dont devrait bénéficier le personnel. De plus, il a relevé qu’il n’y a toujours pas d’examen de santé systématique à l’admission des personnes placées dans un lieu de rétention ou une zone d’attente, en dépit de ses recommandations réitérées à ce sujet. Le CPT a relevé que les personnes privées de liberté bénéficiaient d’un large accès aux cours extérieures mais que les activités étaient presque inexistantes dans tous les lieux visités. Si des efforts ont été faits en vue d’offrir des conditions matérielles acceptables dans les établissements, les zones d’hébergement ne disposaient que d’un équipement mobilier rudimentaire, et les installations sanitaires étaient le plus souvent sales et parfois dysfonctionnelles.
Cf. Rapport du CPT, https://rm.coe.int/16809cffaf