La détention au Groenland de Paul Watson a été prolongée une quatrième fois le 23 octobre 2024, une décision qui, si elle ne surprend pas l’équipe de défense, reste très décevante. Maître Julié s’inquiète de ne pouvoir obtenir la libération du militant écologiste qu’une fois la demande d’extradition formée par le Japon rejetée.
Cette discussion a été l’occasion de rappeler une nouvelle fois l’ancienneté des faits, qui remontent à 2010, mais aussi le manque de preuve les étayant. Ces éléments soulignent, selon Maître Julié, le caractère éminemment politique de cette affaire.
L’absence de garantie du respect au droit à un procès équitable en cas d’extradition vers le Japon est également une préoccupation majeure des avocats de Paul Watson.
Ils continuent d’oeuvrer sur tous les fronts pour obtenir la libération de Paul Watson et empêcher son extradition. Elle en appelle également à la France, notamment au Président Emmanuel Macron, en raison des forts liens qui unissent le pays à Paul Watson, qui envisage désormais de solliciter l’octroi de la nationalité française.