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Crime de guerre : premier procès à Kiev le 18 mai

Maître William JULIÉ souligne l’efficacité de la justice pénale internationale, en particulier celle de la Cour pénale internationale. L’ouverture d’un procès national en Ukraine destiné à juger un militaire ukrainien suspecté d’avoir commis un crime de guerre en ayant assassiné un civil a une portée symbolique considérable. Un intérêt majeur de l’ouverture de ce procès est de souligner le caractère subsidiaire de la Cour pénale internationale. Le but demeure que les pays jugent eux-mêmes leurs propres affaires. Le cas de la Syrie n’est pas comparable avec celui de l’Ukraine car la Syrie n’a pas montré la moindre volonté de poursuivre et de juger les auteurs des crimes commis sur son territoire. L’impunité ne règne toutefois pas même pour la Syrie puisque l’Allemagne a décidé d’exercer sa compétence universelle pour les crimes commis en Syrie. Il souligne que ce qui compte est qu’in fine, la justice passe par tout moyen.