Lafarge plaide coupable aux Etats Unis du financement d’actes de terrorisme en Syrie, une manière de clore la procédure au plus vite tout en admettant sa propre culpabilité, en échange du paiement d’une amende. Cette procédure américaine pourrait influencer les poursuites françaises en cours en raison du principe ne bis in idem. Cette question amènera les juges français à demander la coopération judiciaire des juges américains. Cette situation illustre en outre la montée en puissance des poursuites à l’encontre de sociétés et dirigeants de sociétés pour non-respect de l’environnement et droits fondamentaux, qui risquent le paiement d’amendes importantes. Si Lafarge venait à être poursuivie devant une cour d’assises française, ce serait une première pour la France.