Maître William JULIÉ apporte des explications sur le traitement des soldats d’Azovstal par la Russie. Ces soldats sont des prisonniers de guerre. Ils sont donc protégés par les Conventions de Genève. La Russie essaie d’entretenir une confusion et de dire qu’ils sont en réalité des criminels de guerre, et qu’ils ne bénéficient donc plus de cette protection. Malgré le retrait de la Russie du Conseil de l’Europe, elle reste soumise à d’autres règles internationales, et notamment la coutume internationale, qui consacre des principes fondamentaux concernant le traitement des prisonniers de guerre.